- Les moissons célestes, Ed. de l’intracte, collection des poètes volants, [s.d.].
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La rose
Une larme coula d’ une rose et
se perdit dans la rosée du matin
Elle venait de si loin, du lointain
d’où vient l’ ivresse à souhait.
Et puis, un pétale est tombé
comme une tache de sang
qui laisse un goût béant
Une nuit noire, un coeur dérobé.
Les faunes chantaient l’ amour
C’ était comme au premier jour
La rose a vécu son univers doré.
extrait de Les moissons célestes