Extrait de "Exil volontaire"
Un rire sans visage
La nuit au bout du rêve
Le front sans siècles de misère
sans tranchées de boue
sans ivresse de dieu
sans lexique des morts
sans espoirs dérobés
sans fard des légendes
Au bout du regard la haine
des bêtes amoureuses
Sur les lèvres
le sang des parfumeurs
Des mondes des valses des étoiles des violons
s'accusent
du meurtre
de mon corps.