CLAEYS Serge

Biographie

Né à Bruxelles le 18 juillet 1964.
Enfance en  algérie.
Etudes à Bruxelles, se prépare à entrer à l'Ecole Polytechnique mais s'oriente vers la philosophie.
Voyages en Afrique : Maroc, tunisie, soudan, ...et au Moyen Orient : Egypte, Jordanie, Irak, Palestine.
Travaille à la Compagnie Indépendante des Tabacs, pour une imprimerie, à la bibliothèque Royale  albert 1er, dans les maisons de jeunes, et aujourd'hui pour un mouvement d'éducation permanente.

Bibliographie

  • Souvenirs de l'hôtel-dieu, suivi de moi, bâtard, L'arbre à paroles, 1995. Prix Georges Lockem 1989 de l'Académie Royale de Langue et Littérature Française de Belgique.
  • Leçon inaugurale à la société La Libre Pensée de Boistfort (Les attracteurs etranges, Cahiers spéciaux de la Revue Turbulences, n°1,1991).
  • Codex, documents pour servir de constitution à la société des Frères Hermétiques (Hors Série, Editions Turbulences, 1993).
  • Tombeau pour un philosophe, poème (Collection Mobiles, Editions Turbulences, 1994).
  • Moi, batârd est paru dans la revue Partis-Pris (n°7,septembre 1994).
  • Petite apocalypse, L' Arbre à paroles, 1999.

Textes

 Extraits de "Souvenir de l'Hôtel-dieu"



De la galère
où chacun fait ramer ses rides
s'étire au fanal du jour,
du miroir émacié
viendraient des horizons

L'ombre ouverte d'une porte cochère
sur un jardin de grands iris sombres
et le marbre descendant :
Il faudrait baisser la tête
Des vagues de geais viendraient
déferler sur le givre
te feraient le matin frais
et l'esprit clair



La lèvre se craquelle
et s'ourle
la lanque claque le tout
le poème est né
pour dériver la parole
et faire croire aux hommes
que les esprits chantent



Ils nous disent l'amer
et nous comprenons mal
nous dessinons l'azur
nous marquons nos mains
Nous serrons les tailles

Cernons nos yeux
affrontons l'orage

sur les rivages
je te montrerai leurs langues
                          vertes et pointues.
Au large des côtes
                nous pourrons crier
                haut et fort
                et Rire



Je mesure
l'homme qui te manque
pour faire de nous le rêve et le rêvé
le feu ainsi pris
trouve au coin de l'oeil
les lendemains
qui sont d'autres matins
Lers rides marquent le temps du rire