BOTQUIN Jean

Biographie

Jean Botquin, né en 1932 à Courtrai, docteur en droit, a commencé à publier vers la fin de sa carrière bancaire, en 1995. Essayiste et romancier. Ses premiers écrits datent cependant de son adolescence et du temps de ses études universitaires. La plupart des textes de cette époque, de même que ceux qui furent présentés au Grenier aux Chansons dans les années soixante, sont restés inédits. Elégie pour un kaléidoscope offre au lecteur un choix de ses textes. On y retrouvera la fraîcheur fragile des amours naissantes mais aussi l’annonce des nostalgies futures et des grandes passions de la maturité.

Jean Botquin publie aussi sous le nom d’auteur de Régis Maldague.

Bibliographie

  • La transhumance des banquiers, récit, Quoruml, 1996.
  • L’arbre des exécuteurs, roman, Ed. Claude Dejaie, 1996. Prix Gustave Flaubert. (sous le pseudo de Maldague).
  • Le creux de l’espoir, poésie, Namur, Ed. de l’Acanthe, 1997.
  • Triangles de la nuit des temps, poésie, Memory Press, 1998.
  • Le passeur d’un fleuve trop court, poésie, Memory Press, 1998.
  • Le front haut, poésie, Memory Press, 1999. Lauréat des joutes littéraires de Bourgogne, 1999.
  • La blessure de l’obsidienne, roman, Memory Press, 2000.
  • La mer occitane, poésie, Memory Press, Erezée, 2002. Prix du Festival du Livre de la mer.
  • Elégie pour un kaléidoscope, poésie, Memory Press, 2002. Prix Stephen Liégeard, 2004.
  • Ténéré, poésie, Ed. Memor, 2004. Prix de la communauté française dans le cadre de la Fureur de lire 2004, 2ème prix Wilfrid Lucas de la S.P.A.F., 2006.
  • La gondole de l’Orient Express, nouvelles, Memory Press, 2008.
  • La chambre noire du calligraphe, poésie, Ed. du Cygne, 2009.
  • Bréviaire d’un quotidien, Ed. du Cygne, 2010.
  • Strates du souvenir, Ed. du Cygne, 2012.
  • Les quartiers de lune pâle, Ed. du Cygne, 2015.
  • Les épousailles des ombres, Ed. du cygne, 2013.

Textes

Alors que fendus tes reins implosent
sous le soleil de ta nudité
dans ma vision la plus profonde
de ta fragilité
tel un ventre
dont serait faite la mer ocitane
débouchant dans les bouches
des eaux intérieures
tel un fruit mûri à l’ombre des cantiques
que professent les passions sublimes
des terres où naissent
les mots de l’exultation ultime
pareille à l’allégresse des anges

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Extrait de Bréviaire d’un quotidien

Commentaires

“Votre livre, Jean Botquin, respire comme une robe ou un feuillage”. (Lettre de Christian Bobin, à propos du Creux de l’ espoir)

“Quelques phrases, jetées sur les braises de la page, suffisent à nous transporter au-delà du poème, en ces lieux de recueillement où l’esprit, sans suppléer le Verbe, le conforte”. (Jean Chatard, Le Mensuel Littéraire et poétique)

“Poésie très charnelle, très suggestive et dont se dégage un je ne sais quoi d’ailé et de réellement incarné”. (Emile Kesterman, Nos Lettres)

“Jean Botquin gratte jusqu’à la veine de la pierre, comme le font depuis toujours les Orientaux, qui ne croient qu’au geste dépouillé, décanté, du poète et du dessinateur”. (Jacques De Decker)